Nous sommes confrontés à de multiples influences qui réveillent notre conscience et dans de nombreux cas font réagir notre égo. Sommes-nous entrainés dans un fleuve qui nous emporte et dont nous n’arrivons pas à nous dégager ? Nager à contre-courant demande de la force et la volonté, mais surtout une reconnaissance de nos critères et choix de vie. L’acceptation de l’existant se fonde sur notre propre vision du monde, forgée chaque jour de notre existence. 

Distinguer le bien du mal, le vrai du faux, l’utile du futile, l’agréable du désagréable, demande un discernement dans nos pensées, de manière analogue aux trois tamis de Socrate. La fatalité est une vision très facile, car elle ne demande pas beaucoup d’effort, mais quelle satisfaction apporte le courant qui nous berce contrairement à un effort, même éprouvant, qui traduit notre propre ressenti et fait valoir nos convictions ? Le choix nous appartient et nul n’est obligé d’accepter ce qui ne lui parle pas. Par contre, il s’avère gratifiant de se sentir libre et en phase avec soi-même sur le chemin du bonheur, sur celui où la lumière nous accompagne.